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mardi 7 août 2007

Joueurs de franchise - la suite

Compliquons nous la tâche avec les meilleurs frappeurs et lanceurs d'équipes disparues, qui n'ont joué uniquement que pour ces équipes.

Senators de Washington (1961-71) : Ken Retzer et Dick Lines. Retzer, un receveur qui a disputé 237 matchs entre 1961 et 1964, a frappé pour ,264 avec 14 circuits. Il a appartenu à 3 autres organisations mais n'a jamais atteint les majeures avec eux. C'est serré, mais je choisi le Montréalais Lines chez les lanceurs. En 1966-67, il a maintenu une MPM de 2,83 en 168,2 manches de relève. Son seul compétiteur sérieux est Dave Stenhouse, choisi au match des étoiles comme recrue en 1962. Il a terminé sa carrière avec une fiche de 16-28 et une MPM de 4,14.

Pilots de Seattle (1969) : Billy Williams et Miguel Fuentes. La fameuse équipe n'a joué qu'une seule saison avant de partir pour Milwaukee, laissant bien peu de choix. Williams est le seul frappeur à ne pas avoir joué ailleurs. Le voltigeur a été 0 en 10 en 4 matchs. Fuentes a remporté une des 64 victoires de l'équipe, battant les White Sox 5-1 le 8 septembre. Il termine avec une fiche de 1-3 et une MPM de 5,19.

A's de Kansas City (1955-67) : Leo Posada et Wally Burnette. Posada, un voltigeur qui a joué de 1960 à 1962, a maintenu une moyenne de ,256 en 155 matchs avec 8 circuits. Ça lui permet de tout juste devancer Bob Martyn (1957-59). Burnette a maintenu une MPM de 2,89 comme recrue en 1956 ; sa carrière se termine 2 ans plus tard avec une fiche de 14-21 et une MPM de 3,56.

Braves de Milwaukee (1953-65) : Charlie White et Dave Jolly. White fut le receveur substitut en 1954-55, disputant 62 matchs. Jolly fut utilisé dans 159 matchs en relève entre 1953 et 1957.

Senators de Washington (1901-1960) : Clyde Milan et Walter Johnson. Milan, un voltigeur, a joué près de 2000 matchs entre 1907 et 1922, frappant pour ,285 et volant 495 buts. Ossie Bluege (1922-39), Buddy Lewis (1935-49) et Cecil Travis (1933-47) sont d'autres joueurs qui ont eu de longues et assez bonne carrière avec l'équipe. Chez les lanceurs, pas de doute sur Johnson et ses 417 victoires. Le plus près en a 84.

Dodgers de Brooklyn (1884-1957) : Jackie Robinson et Nap Rucker. Robinson devance son coéquipier Roy Campanella, les 2 étant membres du temple de la renommée. Rucker a maintenu un dossier de 134-134 entre 1907 et 1916 et n'a aucun compétiteur sérieux.

Giants de New York (1883-1957) : Mel Ott et Carl Hubbell. Choix facile avec les deux légendes. On trouve d'autres bons frappeurs : les membres du temple Bill Terry et Ross Youngs, ainsi que Mike Tiernan.

A's de Philadelphie (1901-54) : Walter French et Eddie Rommell. Connie Mack n'hésitait pas à se débarasser de vedettes vieillissantes, alors on se retrouve avec ceux qui n'ont pas trouvé preneur. French a été semi-régulier entre 1923 et 29, frappant pour ,303. Athlète hors-pair, il jouait aussi dans la NFL. Rommell a maintenu une fiche de 170-119 entre 1920 et 1932, dont 27-13 en 1922.

Browns de St-Louis (1902-53) : Gus Williams et Carl Weilman. Le voltigeur Williams a disputé 410 matchs entre 1911 et 1915, frappant pour ,263 avec 12 circuits, des chiffres respectables pour l'époque. Weilman a remporté 85 victoires entre 1912 et 1920, avec une MPM de 2,67.

Braves de Boston (1871-1952) : Billy Urbanski et Al Javery. Urbanski, un arrêt-court entre 1931 et 1937, a disputé plus de 750 matchs avec le club. Javery a remporté 53 victoires pour des clubs médiocres entre 1940 et 1946. Il lançait à St-Hyacinthe dans la Ligue Provinciale en 1948.

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