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jeudi 12 avril 2007

Reds

J'ai une histoire particulière avec les Reds de Cincinnati. Ça remonte à mes 11 ans, alors que j'ignorais tout de l'histoire de la "Big Red Machine".

Déjà, le débâcle de 1989 des Expos m'avait fait pressentir que ceux-ci ne pourraient que me briser le coeur. En visite au stade en avril, j'en profite pour m'acheter une casquette. Un peu sur un coup de tête, je prends celle de l'équipe "hot" du moment, les Reds, qui ont débuté la saison avec neuf victoires et trônent au sommet de leur division, même si personne ne les voyait là.

L'équipe continue sur sa lancée toute la saison, déjouant les experts pour se rendre en Série Mondiale, face aux puissants A's de Jose Canseco, Mark McGwire, Dave Stewart et Bob Welch, mais surtout de mon ami d'enfance. Je me souviens avoir écouté les matchs de la Série Mondiale dans ma chambre, à la radio, en français (c'était la belle époque). À la surprise générale, les Reds balaient la série.

Ce n'était pas une grande équipe. Un seul futur membre du Temple en Barry Larkin, un joueur solide en Paul O'Neill, un bon gérant en Lou Piniella, un enclos dévastateur avec les "Nasty Boys" Randy Myers, Rob Dibble et Norm Charlton, des joueurs dont les carrières allaient être ravagées par les blessures en Eric Davis, Jose Rijo et Tom Browning, des joueurs solides mais peu spectaculaires en Hal Morris, Joe Oliver, Mariano Duncan, Chris Sabo et Billy Hatcher, des feux de paille comme Jack Armstrong.

Néanmoins, j'étais devenu un accro. J'ai porté une casquette des Reds pendant des années, si bien qu'à mes retrouvailles après 10 ans de la fin du secondaire, on m'a questionné sur eux.

Les Reds n'ont pas été très glorieux depuis, avec une seule présence en série, mais grâce à cet été magique de 1990, je ne serai jamais indifférent à leur sort, même si par la suite je suis revenu à Nos Amours.

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