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lundi 7 mai 2007

Stéroïdes***

Les tests de dépistage de stéroïdes ont fait une première victime dans les majeures cette saison, le lanceur de relève Juan Salas des Devil Rays.

Salas a eu plus ou moins de succès en 23,2 manches dans les majeures depuis l'an dernier. Il est devenu un prospect l'an dernier en ne donnant que 5 points en 63,1 manches entre le AA et le AAA, avec 85 retraits au bâton.

Ce qui est surtout intéressant, c'est qu'habituellement, lorsqu'on parles stéroïdes, on fait au moins une des deux hypothèses suivantes :
  1. Seuls les frappeurs utilisent les stéroïdes
  2. Les lanceurs bénéficient beaucoup moins, sinon aucunement des stéroïdes

Toutefois, Salas est le 16e à se faire prendre dans les majeures (12 en 2005 seulement). Dix d'entre eux sont des lanceurs.

Dans les mineures, l'an dernier, 118 suspensions ont été données. La moitié des joueurs pris ont été des lanceurs.

Ça fait mal à l'argument que les stéroïdes ont créé l'explosion offensive des années 90. Les effets des stéroïdes sont encore mal connus, et il est possible que les effets soient plus grands sur les frappeurs, que les lanceurs ont été plus lents à réagir, ou qu'ils utilisent moins de substances à la fine pointe (et donc non-détectable) que les frappeurs. La culture du "radar gun" est possiblement aussi en cause, alors que la vélocité de la rapide est souvent ce qui permet de se faire remarquer, qu'on soit efficace ou non. Dans tous les cas, je crois qu'il est maintenant clair que les stéroïdes sont autant un problème chez les lanceurs.

***Par stéroïdes, je veux dire toutes substances améliorant les performances (Performance-enhancing drug en anglais)

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