Coups filés : Phillies@Braves, Indians@Tigers

Pas un gros match dans l'après-midi, alors que les Phillies écrasent les Braves, terminant le balayage. Soudainement, les Phillies ne sont qu'à deux matchs des Braves, et trois matchs des meilleurs deuxièmes, après un début exécrable.

Ryan Howard, qui vient de revenir d'une blessure, se réveille offensivement. Deux circuits aujourd'hui. Il devrait aider les Phillies à poursuivre leur poussée.

Bravo à ESPN pour avoir bien choisi son match du dimanche, Indians et Tigers, plutôt que les choix de gros marchés comme Red Sox-Rangers, Angels-Yankees ou Cubs-Dodgers. On voit plutôt deux des meilleurs clubs du baseball, qu'on n'a pas la chance de voir si souvent.

Je dois l'avouer, je connais peu Fausto Carmona, le partant des Indians, et j'ai été surpris de voir sa fiche. Il a été impressionnant mais peu chanceux ce soir, mais le jeune de 23 ans s'est bien battu et à la fin il a eu le "W".

Mike Maroth, celui qui a relégué Brian Kingman aux oubliettes, est le genre de gaucher qui ne peut se permettre d'avoir un tir qui ne fonctionne pas. Après une première manche pénible, il semblait que sa soirée allait être courte, mais il s'est bien battu.

Le plus inquiétant pour les autres équipes de la Centrale, c'est que les Indians ont un si bon début de saison malgré des débuts difficiles pour Travis Hafner, David Dellucci, Trot Nixon et Josh Barfield, en plus de plusieurs blessures aux partants. Ça a été compensé par de bons débuts pour Victor Martinez, Johnny Peralta et Ryan Garko.

Du côté des Tigers, l'équipe a été portée par Magglio Ordonez, Placido Polanco, Carlos Guillen et Curtis Granderson en attaque. Par contre, ça va moins bien pour Ivan Rodriguez (2 buts sur balles seulement! obp de ,284), Sean Casey (pas de circuits depuis la série mondiale), Brandon Inge (qui se réveille) et Craig Monroe (obp de ,292). Justin Verlander est le seul à s'être distingué au monticule, quoique personne n'a été mauvais. Les blessures ont fait mal à la courte relève par contre, avec Joel Zumaya et Fernando Rodney absents.

Joe Borowski est la définition même du releveur plutôt bon mais peu spécial. Étoffe et vélocité moyenne, 7e équipe en carrière, MPM de 4,03. Sorti de nulle part, il était devenu le releveur numéro un des Cubs à 31 ans en 2002. Il a eu deux belles saisons dans ce rôle, suivi de deux années inefficaces, puis un retour comme releveur numéro un des Marlins l'an passé. Le voici dans le même rôle avec les Indians. Ça ne l'a pas empêché d'obtenir son 97e sauvetage en carrière ce soir.