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vendredi 23 mars 2007

Le baseball de fantasie

Non, ce n'est pas une nouvelle discipline olympique. C'est la mauvaise traduction de "fantasy baseball", qu'on appelle couramment les "pools" de baseball. C'est le moment fort de l'année pour cette displicine de salon, dont je suis un adepte.

D'ailleurs, demain, c'est le moment fort, le repêchage. En fait, dans notre cas, c'est plutôt un encan. Plus long, mais oh combien supérieur. Et c'est une ligue avec tradition, avec un système élaboré qui permet de garder des joueurs pendant plus d'une saison.

Il y a quelque chose de fascinant avec cette "discipline". Quelque chose de très étrange à ce qu'un groupe de jeunes adultes passe une journée enfermés à repêcher des joueurs pour leur équipe fictive. Il faut le dire, les pools sont extrêmement habiles et utiles pour faire connaître le sport. Ça demande (si on est sérieux) une surveillance quotidienne des activités de la ligue, une connaissance intime de la situation dans chacune des équipes, voir dans les mineures, il faut même à l'occasion être spécialiste en médecine sportive.

De l'autre côté, les pools ne mettent pas vraiment l'accent sur les bonnes choses. Ils créent une distorsion entre les étoiles du "fantasy baseball" et celles du vrai baseball. Les pools mettent beaucoup trop d'emphase sur les buts volés et les sauvetages par exemple, rendant les Juan Pierre et Ryan Dempster démesurément importants dans le monde de fantaisie par rapport à la réalité. De plus, les statistiques comme les points produits et les victoires, en grande partie attribuables à la qualité des équipes, deviennent des gages infaillibles de productivité individuelle.

Mais, dans le portrait global, l'impact est nettement positif. Surtout ici, où le sport a besoin de tous de ses fans.

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