Le baseball-tranquilisant

Gros weekend qui vient de se conclure, avec une journée particulièrement stressante samedi.

Heureusement, un petit retour aux sources vendredi m'a permis de relaxer un peu. Je suis retourné au stade de ma jeunesse, voir un match du Big Bill de Coaticook et la LBSQ. Un match en plein air, un joli petit stade, un vieux chum et une petite bière, ça change les idées!

On était loin des majeures, mais le calibre de la ligue n'est pas inintéressant. J'ai vu deux longs circuits (le stade a quand même des dimensions respectables de 314-360-375-360-314), quelques bons jeux défensifs, mais aussi un jeu où le frappeur s'élança sur une troisième prise échappée et se retrouva au 3e but sur un mauvais relais du receveur...

Évidemment, la proximité avec joueurs, entraîneurs et arbitres est très grande. Les arbitres se font enguirlandés, et j'ai vu un joueur expulsé sortir du stade, revenir après s'être changé, aller s'acheter une bière et venir s'asseoir avec les spectateurs!

On peut aussi voir les purs et durs, les irréductibles, ceux pour qui le stade est pratiquement une résidence secondaire. J'ai l'impression d'être un maniaque, mais quand je vois ces fanatiques, je vois bien que la maladie du baseball a fait des victimes encore plus sévères que moi!

NB : Je reprends contact avec le baseball majeur, où notamment deux gérants ne sont plus en poste et où les alignements du match des étoiles ont été dévoilées. Mes commentaires là-dessus demain soir.